Par Mathilde Bauthier
[LEG_LEGENDE]Michel et Laurence Legagnoa et leurs produits conditionnés en sachets ou en pots. (Photo m. B.[])
Pour Michel et Laurence Legagnoa, gérants de l’entreprise Elharra, la récolte du piment d’Espelette s’est terminée vers le 20 novembre, bien avant le 1er décembre, date officielle et butoir, déposée par le Syndicat des producteurs et les premières gelées. Une récolte avec un piment de qualité optimum afin de garantir une nouvelle fois un bon cru.
« Cette année, nous avons commencé la récolte le 8 août. 35 000 plants ont été cultivés. En 2012, on n’avait peut-être moins de quantité mais cela a profité à la qualité », précise Michel Legagnoa.
La qualité, en effet, car le 20 novembre dernier, Michel et Laurence recevaient une seconde fois le Prix d’excellence.« Cette distinction est donnée lorsque le nombre de points est atteint. Pour cela, il faut avoir été primé trois années de suite, soit avec une médaille d’or ou d’argent », ajoute Laurence.
Au Salon de l’agriculture
Reçus au ministère de l’agriculture, en novembre, Michel et Laurence ne savent pas s’ils y seront de nouveau conviés en 2013. Ils seront au rendez-vous ce 23 février, au Salon de l’agriculture, leurs poudres et cordes AOP plein les étals et un nouveau concours à la clé. À l’été 2013, ils permuteront à nouveau les terres, avec 32 hectares de terres agricoles on peut se le permettre, les jachères deviendront alors de beaux champs qui produiront l’or rouge.
À la question : « Quelle est la recette pour être ainsi primés chaque année ? », Michel répond : « Ma mère faisait déjà du piment, nous nous sommes lancés vraiment dans l’exploitation et la commercialisation de A à Z en 1997. On croit à un terroir mais il y a aussi le savoir-faire, en n’épuisant jamais les terres, en pratiquant les jachères et en sélectionnant les meilleures graines, entre autre. À force, on sait comment travailler. »
Source : Sud Ouest